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Eric Zemmour victime d'un jets d'oeufs : «C’est de la légitime défense au sens du code pénal», plaide Sarah Knafo

Invitée de Sonia Mabrouk sur le plateau de La Grande Interview ce lundi 6 mai, la candidate Reconquête aux élections européennes, Sarah Knafo, est revenue sur l’agression dont a été victime Éric Zemmour ce week-end à Ajaccio.

«Il n’a pas réagi à l’encontre d’une femme, il s’est dégagé d’un agresseur», a déclaré ce lundi 6 mai sur Cnews Sarah Knafo. Invitée sur le plateau de La Grande Interview, la troisième candidate de la liste Reconquête aux élections européennes a défendu Eric Zemmour après que ce dernier a été la cible d’un lancer d’œufs lors d’une visite à Ajaccio ce week-end. 

«C’est de la légitime défense au sens du code pénal», a-t-elle plaidé. Pour rappel, c’est en se rendant ce samedi 4 mai sur un marché corse qu'Éric Zemmour a été accueilli par une quinzaine de militants de gauche, dont certains appartenaient au Parti communiste (PC) et de la CGT d’après Corse matin. 

Toujours selon le média, après avoir reçu des invectives, l'ex-éditorialiste a été la cible de jets d’œufs de la part d’une femme à qui il a décidé de rendre son coup. «Ce sont des imbéciles violents qui croient m’intimider. Mais moi, je suis comme les Corses, on ne m’intimide pas », a ensuite déclaré à Corse Matin le président de Reconquête. 

Accusé d’avoir levé la main sur une femme  

«Éric Zemmour frappe une femme qui lui jette un œuf», «Éric Zemmour lève la main sur une femme après avoir été visé par un jet d’œuf», énumère Sonia Mabrouk en référence aux déclarations faites dans la presse après l’incident. 

«C’est un scandale. (...) Éric Zemmour est l’un des hommes les plus menacés de France», a répondu Sarah Knafo. «Ce qu'a fait Eric Zemmour ce jour-là, ça donne l’exemple. Dans le sens où quand les Français se font attaquer, ils doivent se défendre. C’est leur droit dans le respect de la loi et je n’ai pas envie de vivre dans un pays où on a le droit de réagir que quand on est mort», a assuré la femme politique.  

À la suite de cette prise à parti, le procureur d'Ajaccio, Nicolas Septe, a annoncé à l'AFP qu'une enquête pour «violences en réunion avec arme» a été ouverte. Le dossier a été confié à la DIPN (Direction interdépartementale de la Police nationale). 

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