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Agression sexuelle d'une fillette à Roanne : le mineur isolé guinéen condamné à 18 mois de prison ferme

Le père de famille, qui s'en était pris à l'agresseur, avait écopé, lui, de huit mois de prison avec sursis. [LOIC VENANCE / AFP]

Le jeune Guinéen de 17 ans, auteur d'une intrusion et d'une agression sexuelle sur une mineure de 6 ans à Roanne, en octobre 2022, a été condamné à dix-huit mois de prison ferme, ce jeudi 17 août.

La sentence est finalement tombée, près de neuf mois après les faits. Ce jeudi 17 août, le tribunal pour enfants de Roanne (Loire) a condamné un jeune Guinéen de 17 ans à dix-huit mois de prison ferme pour des faits d’agression sexuelle sur une enfant de 6 ans, alors qu’il tentait de cambrioler le domicile d'une famille, dans la nuit du 20 au 21 octobre 2022. Une peine inférieure à celle requise initialement, qui était de deux ans de prison ferme.

Un appel possible par la défense

Arrivé sur le sol français quelques temps avant les faits, le jeune homme a reconnu «avoir touché la culotte de la fillette, comme confirmé par une analyse ADN», a notamment expliqué maître Camille Thinon, son avocate. Cette dernière a également précisé que «le jugement prévoit trois ans de suivi socio-judiciaire», en précisant que son client a été placé sous mandat dépôt à l’issue de l’audience.

Mineur isolé, l’agresseur a déjà effectué quatre mois de détention provisoire avant d’être placé en centre éducatif fermé. Son avocate a par ailleurs précisé à l’AFP qu’elle n’excluait pas de faire appel de la condamnation, jugeant la peine «sévère» au vu de son casier judiciaire vierge, comme indiqué au Progrès.

Le père de famille s'était fait justice lui-même

Les faits, qui avaient défrayé la chronique, s'étaient déroulés dans le quartier du Mayollet, à Roanne. Le suspect, qui s’était introduit dans la maison afin de le cambrioler, avait été surpris par la mère de famille dans la chambre de la petite fille de six ans, avant de prendre la fuite.

Après un dépôt de plainte avec description de l’individu par la mère de famille, des amis de la famille et des voisins avaient mis en place une surveillance autour du domicile familial, ce qui leur avait permis de repérer, dès le lendemain des faits présumés, un individu correspondant à la description en train de rôder dans le quartier.

Pris à part, le suspect avait été frappé par le père de famille et plusieurs de ses amis, à l’aide de câbles électriques et d’un manche à balai. Une agression qui avait valu huit mois de prison avec sursis au père de famille, en mars dernier, tandis que le voisin avait hérité de six mois de prison avec sursis.

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